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UNDER PRESSURE • joe h. grospell

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UNDER PRESSURE • joe h. grospell _
MessageSujet: UNDER PRESSURE • joe h. grospell UNDER PRESSURE • joe h. grospell EmptyVen 25 Juin - 12:10


UNDER PRESSURE ;


SALLE DE SPECTACLE - 23h54 (FIN DE SOIRÉE) ;

Mon coeur battait à une vitesse folle, je sentais mon rythme cardiaque augmenter provoquant en moi une sensation désagréable. J'en étais à mon troisième rails de cocaïne plus familièrement appelé « coke », cette poudre blanche et floconneuse me rendait euphorique, heureuse, et était la cause de mon exaltation et de mon bien-être. Il faut dire que cet endroit et la perte de l'intégralité de mes biens me rendait quelque peu de mauvaise humeur, je n'aimais pas être sous les ordres de qui que ce soit et le pire était de devoir satisfaire les clients. Par chance la drogue était la seule chose qu'on ne m'avait pas retirée -et pour cause elle était extrêmement bien cachée- Malgré l'hystérie qui s'emparait de moi, je sentais tous les membres de mon corps s'alourdirent et je ne pus résister à l'envie de m'asseoir -ou du moins m'écrouler plus exactement- sur le parquet de la salle de spectacle, le lieu étant vide je pouvais me permettre de me replonger dans mes vices sans craindre de me faire surprendre. Je me mis à rire, pourtant ma situation n'avait rien d'hilarante, si ce n'est mon visage qui faisait peine à voir et que mon maquillage avait entièrement coulé le long de mes joues. Je ne pouvais décrire la sensation que je ressentais actuellement, j'étais tellement ... bien, comme ci ma vie était une réussite et que j'étais entièrement heureuse. Ce qui n'était pas le cas bien évidemment. J'avais pourtant à la base tout pour moi, j'avais la possibilité d'être une fille convenable menant une vie raisonnable, mais à la place j'étais prise au piège dans les vices : l'alcool, la drogue, la luxure, l'avarice etc. Je me plaisais à mener ma vie remplie de débauche, ma vie ratée et pitoyable, selon moi je n'avais plus rien à perdre, à vrai dire il était prévu que ma mort ne soit pas si lointaine et pour cause : j'ai hérité de la séropositivé de mes parents (décédés d'ailleurs depuis quelques années actuellement).

Mon corps inexpressif plaqué contre le sol froid, je semblais morte, n'exposant aucun signe de vie. Les jambes lourdes j'étais incapable d'effectuer le moindre mouvement, j'avais mal, physiquement ET mentalement parlant. J'avais pourtant l'habitude de consommer de la drogue dure dans le but d'aller mieux mais j'étais prise au piège dans mon propre jeu, j'avais pourtant l'impression d'être forte, invincible, mais ce n'était en effet qu'une impression. Mes pensées se bousculèrent, un mal de crâne horrible s'emparant de moi, la respiration saccadée, je me sentais partir, partir d'ici, comme ci j'avais l'impression que je n'avais plus aucun contrôle sur mon corps. Ma narine droite tellement habituée à renifler la drogue ce mis à extérioriser un épistaxis, ou plus communément : un saignement de nez. Il fallait dire qu'à force de jouer à des jeux pouvant apporter une finalité funeste cela n'était pas particulièrement surprenant, et c'était ma propre santé qui était en jeu à l'heure actuelle, et malgré cela, j'étais toujours de bonne humeur toujours dans un état second comme ci tout cela était banal -et à mes yeux c'était le cas-. C'est à travers un geste lent que je fis pivoter mon visage de gauche à droite, les yeux à moitié clos, me berçant. Je finis alors par m'endormir lamentablement au sol, le reste de cocaïne tachant mon piteux pantalon de couleur sombre -troqué contre mes vêtements de valeur hélas- et se collant sous mes ongles ainsi que le sang séchant sous mon nez et ma joue et commencant à s'ecailler. J'étais réellement minable.

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UNDER PRESSURE • joe h. grospell _
MessageSujet: Re: UNDER PRESSURE • joe h. grospell UNDER PRESSURE • joe h. grospell EmptyVen 25 Juin - 13:43

    - Bordel! Maugréa Joe.

    Il était bientôt minuit. Le jeune homme finissait de déplacer quelques cartons dans la réserve de l'hôtel. Tout seul, ce n'était pas toujours évident. Un de ces gros colis venait de lui glisser des mains pour finir sa course sur le bout de ses orteils. Joe poussa un grognement et se surprit à sautiller à cloche-pieds. Il pensait à tort que cette danse ridicule soulagerait sa douleur. Fort heureusement pour lui, à cette heure-ci, le lieu était désert. Les nouveaux employés de l'hôtel, d'anciens riches clients, n'aimaient guère s'éterniser sur leurs lieux de travail une fois leur service terminé.

    Il sortit un énorme trousseau de clés d'une de ses poches et entreprit de fermer la réserve. Puis il pivota sur lui-même. Décidément, c'était atrocement calme. Il n'entendait que les clapotis de la piscine, située à quelques mètres de lui, en contrebas. Il se mit alors lentement en marche. Joe aimait la nuit. Ce ciel noir tel un immense gouffre menaçant. Les arbres et les objets autour de lui n'étaient plus que de vulgaires ombres floues et indistinctes. Personne pour le troubler. Ne pas avoir à parler ni à sourire. C'était si reposant!

    Il sillonnait l'hôtel, sans se presser. Ses nuits étaient longues, bien trop longues. A quoi bon rentrer maintenant? Personne ne l'attendait, personne ne s'inquiétait de son absence. Il se sentait totalement libre. Libre comme l'air. Ne rien devoir à personne, c'était ça la vraie liberté. Sa volonté était souveraine, c'était si bon d'en prendre conscience.

    Soudain, quelque chose retint son attention. La salle de spectacle semblait éclairée. Oh, une faible lueur. Mais Joe était presque certain qu'aucune représentation n'avait eu lieu dans la soirée. Il aurait entendu les bruits, les cris, la musique, les rires incessants. Or ce soir là avait été plutôt calme. Pas d'emmerdeurs, pas de troubles-fêtes. Il s'approcha de la porte de service et s'aperçut qu'elle n'était pas verrouillée. Mais qui pouvait bien se trouver ici? Le plus silencieusement possible, il explora les coulisses. Ses oreilles perçurent alors de petits rires. Non, ça ressemblait plutôt à des ricanements démoniaques. Le jeune homme crut reconnaitre ce rire, cette voix. Elle lui était familière depuis quelques jours à présent.

    Il se précipita sur le parquet de la scène. Un pitoyable spectacle l'attendait. Une jeune femme qu'il avait eu le malheur de rencontrer, une certaine Scar, elle aussi employée de l'hôtel, était étendue de tout son long sur les lattes de bois. Ses vêtements étaient sales, probablement noircis par la saleté qui recouvrait le sol. Son visage faisait peur à voir. De longues traînées noires barraient son visage. Ces restes de maquillage se mêlaient à un flot de sang séché qui s'était écoulé de son nez. Elle était immobile, comme morte. Pris de panique, Joe se rua vers elle. Il plaqua d'abord son oreille contre sa bouche. Elle semblait respirer. Il la traîna avec difficulté vers le bord de la scène afin d'appuyer son dos contre un mur. Apparemment, elle n'était qu'endormie. En effet, Scar clignait à présent doucement des yeux.

    - Scar... Tu dois arrêter tes conneries maintenant, tu m'entends? Arrêter toute cette... merde!!

    Il avait presque hurlé de rage.
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UNDER PRESSURE • joe h. grospell _
MessageSujet: Re: UNDER PRESSURE • joe h. grospell UNDER PRESSURE • joe h. grospell EmptyVen 25 Juin - 14:36


J'étais plongé dans un lourd et profond sommeil, tout semblait si paisible. Je me sentis trainer je-ne-sais-ou et honnêtement je n'étais pas un état de me préoccuper de quoi que ce soit, je me laissais donc faire, sans ronchonner, restant silencieuse. « Scar... Tu dois arrêter tes conneries maintenant, tu m'entends ? Arrêter toute cette... merde ! » Ce hurlement me fit écarquiller les yeux, fixant la personne présente en face de moi, et pour tout dire elle était loin de m'être inconnu, au contraire. « Ah oui ? Attends laisse-moi réfléchir ... j'hésite ... Non je n'en ai pas envie. » La voix saccadée j'avais pourtant un énorme sourire aux lèvres -merci la coke-. Passant ma main sur mon visage, je me mis à gratter ma peau à l'aide de mes ongles afin d'enlever l'intégralité de mon maquillage et du sang qui s'étaient écaillés sur la peau de mon visage. « Et puis, qu'est-ce que ça peut te foutre ? » lançais-je sur un ton peu aimable.

Je finis par me relever -avec difficultés- m'appuyant contre le mur, ma tête frappant violemment contre ce dernier. J'étais tremblotante, encore un effet de la cocaïne, cette situation me fit de nouveau rire. Oui je perdais complètement mes moyens et dans tous les cas, cela ne regardait que moi, c'était ma santé que je foutais en l'air, et ce sans déranger une quelconque personne. Regardant Joe, je vins mettre mes bras autour de son cou, plaquant mon corps contre le sien « Puis je t'ai jamais demandé de venir il me semble. Et car tu crois que j'ai envie d'arrêter ma dépendance ? Et bien je vais t'apprendre quelque chose, la réponse est non, je n'ai pas envie d'arrêter, si ça me plait de me foutre en l'air c'est mon problème. » C'est alors que je finis par approcher mes lèvres de son oreille, lui murmurant quelques phrases « Puis t'as pas d'autre chose à faire au lieu de vouloir jouer le super-héros ? Genre aller baiser une cliente ? Elles doivent écarter facilement les jambes faces à un séducteur voir un salopard comme toi. » Plaçant mes deux mains sur son torse je le poussais d'un geste brusque, afin de ne pas rester plus longtemps contre lui.

Manquant de perdre mon équilibre, je me fis tomber en arrière, retrouvant un appui contre le mur. Glissant contre ce dernier pour me retrouver une nouvelle fois assise par terre, puis écartant les jambes je pris un air faussement naïf, déclarant : « Et tu crois que si j'écarte les miennes je ferai succès ? Je n'ai pas encore eu l'occasion de m'envoyer en l'air depuis mon arrivée. » Il m'était impossible de le lâcher du regard, en sa présence j'avais toujours cette sensation étrange, celle qui torturée mon coeur et mon esprit, cette sensation qui me faisait vibrer. Il dégageait un magnétisme impressionnant, j'avais réellement l'impression qu'il pouvait apporter quelque chose à ma vie, mais cette idée me faisait peur, et c'était impossible, pourtant dès que je l'avais vu j'avais ressentit ce désir si intense à son égard. C'était tellement étrange comme impression et c'était véritablement nocif pour moi d'ailleurs. Une véritable torture que de le regarder et de ne pas l'avoir, de savoir qu'il avait probablement dragué quelques filles et que moi je n'avais jamais eu une place dans son lit, même pour une nuit.

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UNDER PRESSURE • joe h. grospell _
MessageSujet: Re: UNDER PRESSURE • joe h. grospell UNDER PRESSURE • joe h. grospell EmptyVen 25 Juin - 15:16

    Joe fronça les sourcils. Il n'aimait pas vraiment qu'on lui parle mal. Il n'y était pas habitué. « Et puis, qu'est-ce que ça peut te foutre ? » Et voilà. Elle venait d'appuyer la où ça faisait mal. Car ça ne lui faisait pas rien de la voir se détruire ainsi, de la voir gâcher sa vie. Pire, ça lui faisait mal. Il souffrait avec elle et ça, il avait du mal à le supporter. Il se demandait encore souvent: pourquoi elle et pas une autre? Pourquoi ressentait-il tous ces sentiments contradictoires en sa présence? Ce vide en son absence? Tout ce désir à sa vue? Ça n'était pas censé se passer comme ça. Il ne le voulait pas.

    A deux pas de Scar, le jeune homme la regarda se relever péniblement. Elle faisait peine à voir la pauvre. Elle ne suscitait pas qu'une simple pitié en lui. En cet instant, il se maîtrisait, il retenait son désir de toutes ses forces. Il aurait voulu la prendre dans ses bras ou lui caresser la joue, afin de lui montrer que quelqu'un tenait à elle. Il aurait voulu lui prouver que la vie valait la peine d'être vécue et non détruite. Mais il ne fit rien. Il resta là, les bras ballants, à la regarder en fronçant les sourcils.

    Brusquement, elle se rapprocha du jeune homme. Ses bras vinrent l'enlacer doucement, son corps vint se coller au sien. Il sentait les pulsations de son corps. L'odeur de ses cheveux, elle de son corps aussi. Il la sentait toute tremblante, toute fragile malgré ce qu'elle laissait entendre. Une âme de petite fille! Puis Scar déblatéra un tas d'idioties sur sa vie, sur sa liberté. Elle faisait ce qu'elle voulait, elle n'avait pas besoin de lui. Il connaissait cette rengaine par cœur. Sous l'emprise de la drogue, elle souriait toujours bêtement en lui lançant ces phrases à la figure. Joe avait envie de la gifler pour lui faire prendre conscience de sa bêtise.

    - Alors c'est ça, pour toi, être libre? Murmura t-il sur un ton méprisant.

    Sans la moindre surprise, il dût ensuite encaisser une série de reproches, d'accusations et d'insultes. « Elles doivent écarter facilement les jambes faces à un séducteur voir un salopard comme toi. » Voilà enfin où elle voulait en venir! Elle semblait jalouse, terriblement jalouse. Elle le repoussa sans grande force mais il s'en fichait, il était rassuré. Contrairement à ses dires, il avait maintenant la preuve qu'elle ne se fichait pas de lui. « Et tu crois que si j'écarte les miennes je ferai succès ? Je n'ai pas encore eu l'occasion de m'envoyer en l'air depuis mon arrivée. » Il espérait de tout son cœur qu'elle plaisantait. Et pourtant, il la savait capable du pire. Il ne pouvait pas l'imaginer avec un autre, c'était trop pour lui.

    - Je t'interdis de me parler comme ça! Regarde-toi! Qui voudrait d'un déchet pareil? Tu n'es rien Scar, rien du tout. Je me demande encore ce que je fous là!

    Joe se mordit les lèvres. Il avait dérapé, une fois de plus. Elle l'avait poussé à bout, poussé à dire des choses qu'il ne pensait pas, qu'il ne voulait pas qu'elle entende. Il sentit son poing droit se crisper sous la colère. Cette fois, il était en colère contre lui-même. Il se laissa lentement glisser contre le mur lui aussi, tout près d'elle. Plus calmement, il lui demanda:

    - Tu peux me dire ce que ça t'apporte?


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UNDER PRESSURE • joe h. grospell _
MessageSujet: Re: UNDER PRESSURE • joe h. grospell UNDER PRESSURE • joe h. grospell EmptyVen 25 Juin - 16:13



« Alors c'est ça, pour toi, être libre ? » « Je fais ce que je veux en tout cas. Donc oui. » Les jambes toujours écartées j'attendais sa réponse, et autant dire que cette dernière vint provoquer en moi une sensation de haine « Je t'interdis de me parler comme ça ! Regarde-toi ! Qui voudrait d'un déchet pareil ? Tu n'es rien Scar, rien du tout. Je me demande encore ce que je fous là ! » Les larmes vinrent me monter aux yeux, je tremblotais encore plus, j'avais l'habitude de me faire détester des gens, mais pas par lui. Je ne le voulais pas, au contraire. C'est alors quand il finit par s'approcher de moi que je ne pus m'empêcher de me jeter sur lui, levant violemment ma main, dans le but de le gifler, afin de lui faire mal, tout comme il était en train de me détruire : « T'es qu'un sale connard ! Justement t'as rien à foutre là alors dégage de ma vue, je ne veux même plus entendre parler de toi. » J'étais en pleure, j'étais si faible, venant de ma part c'était plutôt étonnant, mais j'étais incontrôlable, tellement en colère face à ce qu'il avait dit à mon égard. « Tu n'es rien pour moi non plus. » je ne pensais pas un mot de ce que je venais de dire, mais c'était le seul moyen de me défendre : faire croire qu'à mes yeux il n'était rien, et pourtant, il était tout. Jamais je n'aurai cru ressentir autant de choses envers une personne. J'étais terriblement vexée, et pour cause je vins ramener mes jambes contre ma poitrine, enroulant mes bras autour, et mon regard fixant le sol. Je ne voulais plus le regarder, lui faire croire qu'il n'avait aucune importance à mes yeux, je voulais qu'il s'excuse de ses propos.

« Tu peux me dire ce que ça t'apporte ? » « Tu peux me dire pourquoi tu es encore là ? Je ne te retiens pas, et tu meurs d'envie de partir, alors casse toi. » Pourtant, il m'avait posé cette question de manière tout à fait calme, mais j'étais rancunière et déçue. Même si j'ignorais pourquoi je le désirais autant je voulais qu'il exprime de l'importance pour moi. Mais je n'avais plus à espérer, il avait tout dit : je n'étais rien, rien du tout, juste un déchet. Le fait de repenser à ses paroles me fit serrer les poings, la haine me donnait tellement envie le frapper, de le faire souffrir. Les minutes s'écoulaient et l'influence de la cocaïne perdait légèrement de son importance. Je finis par me retourner vers lui, le fixant durement, mes yeux légèrement rouge à cause de mes pleurs précédents.

« Pourquoi tu restes en compagnie d'un déchet ? Et pourquoi souhaites-tu tant savoir ce que cela m'apporte ? Tu l'as dit toi-même, je ne suis rien du tout, alors qu'est-ce que tu cherches à faire en restant ici ? Te prendre une deuxième gifle ? Je te préviens la prochaine fois ce sera mon poing et là, ma main de démange fortement. » J'étais capable de me battre avec lui, j'en avais le cran, j'en avais l'envie et la force. J'avais envie de sentir une nouvelle fois son corps contre le sien, et cela n'importe quelle manière, la violence tout comme le sexe, j'étais capable du pire rien que pour rester à ses côtés, car oui, malgré mes paroles lui disant très clairement de partir, j'espérais du plus profond de mon cœur qu'il ne le ferait pas, pour ainsi sa nuit entière à ses côtés. Je le désirais plus que tout, j'avais besoin et envie de lui. L'envie de frôler ses lèvres, et de trouver le courage de lui avouer que je tiens à lui malgré mes propos.

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UNDER PRESSURE • joe h. grospell _
MessageSujet: Re: UNDER PRESSURE • joe h. grospell UNDER PRESSURE • joe h. grospell EmptyVen 25 Juin - 17:55

    Joe regrettait ses paroles. Il regrettait terriblement le mal qu'il lui causait. Ça lui donnait presque l'envie de se gifler. Elle avait raison: il n'était qu'un salaud! Un con qui drague les filles puis les jette comme de vulgaires chaussettes. Comment osait-il infliger toute cette peine supplémentaire à une fille qui démontrait, par son auto-destruction, qu'elle n'allait pas bien? Il ne pouvait la lâcher du regard. Elle semblait si vulnérable. Il avait envie de sécher les grosses larmes qui dévastaient son visage.

    Soudain, c'en fut trop pour Scar. Elle se jeta violemment sur lui et abattit sa main sur son visage. Il sentit alors toute la violence des sentiments qu'elle exprimait pour lui. Il en fut complètement retourné. « Tu n'es rien pour moi non plus. » Le garçon ne crut pas à la vérité de ces quelques mots. Elle ne pouvait pas le penser, c'était impossible. Son comportement démontrait le contraire de ses propos. Mais il comprenait sa réaction. Ils étaient semblables, d'une certaine manière. Aussi butés, aussi idiots l'un que l'autre. Leur relation prenait une tournure qu'ils n'auraient même pas pu imaginer auparavant. C'était... surréaliste.

    - Je n'ai pas dis que tu n'étais rien pour moi. Excuse-moi.

    Il l'avait dit. Ou presque. C'était tout comme. Il tenait à elle. Malheureusement. Il avait besoin d'elle, tout comme elle avait besoin de lui. Il aimait sa compagnie, même si ces disputes incessantes l'épuisaient. Il bénissait et maudissait en même temps leur rencontre. Il rêvait de se laisser aller contre elle, sans un mot.

    « Tu l'as dit toi-même, je ne suis rien du tout, alors qu'est-ce que tu cherches à faire en restant ici ? Te prendre une deuxième gifle ? Je te préviens la prochaine fois ce sera mon poing et là, ma main de démange fortement. »

    Elle s'obstinait à regarder droit devant elle, comme si elle parlait à une machine, comme si il n'existait pas. Elle tremblait et il ignorait si c'était sous l'emprise de la drogue ou de l'émotion. Tout se mélangeait dans sa tête. Que devait-il faire? Il aurait aimé lui faire comprendre qu'elle occupait à présent une place phénoménale dans son esprit et dans son cœur. Et surtout, il savait que si il partait maintenant, leur lien serait véritablement brisé.

    - Non, je ne vais nulle part Scar. Je... Excuse-moi encore, je ne voulais pas te faire de mal.

    Tout en chuchotant ces précédentes paroles, il s'empara d'abord de sa main. Elle était glaciale. Elle paraissait toute frêle. Il caressa d'abord sa main doucement, du bout des doigts, puis il la glissa dans la sienne, comme pour la réchauffer, comme pour lui signifier qu'elle était en sécurité avec lui. Il n'attendait qu'une chose: qu'elle lève la tête, qu'elle croise son regard afin de lire dans son regard toute l'attention qu'il lui portait. C'est alors qu'il la prit dans ses bras. Elle fut réticente, pendant quelques secondes, toute crispée. Puis elle se laissa enfin aller contre son torse. Il caressait ses cheveux et profitait de ces courts instants de tendresse qu'ils partageaient.
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UNDER PRESSURE • joe h. grospell _
MessageSujet: Re: UNDER PRESSURE • joe h. grospell UNDER PRESSURE • joe h. grospell EmptyVen 25 Juin - 18:58


« Je n'ai pas dis que tu n'étais rien pour moi. Excuse-moi. » Ses paroles me firent le plus grand bien, mais par fierté il était impossible pour moi de redresser mon regard pour ainsi le fixer. De plus, c'était impossible que je sois légèrement importante à ses yeux, et pour cause, je n'avais rien de particulier, si ce n'est qu'une addiction féroce à la drogue et un cercle d'amis extrêmement restreint et après tout, il avait la majorité des filles à ses pieds -et dans son lit aussi-. « Ne te force pas à dire quelque chose que tu ne penses pas, cela va davantage m'énerver. » Pour moi c'était une évidence il se moquait littéralement de moi, jouant avec mes sentiments et mes envies, c'était ignoble comme sensation, celle d'être prise pour une idiote par la personne pour qui on serait capable de tuer.

J'étais donc là, à attendre de voir s'il allait me laisser dans cet état minable seule dans la salle de spectacle, ou s'il aurait le courage de rester à mes côtés encore quelques temps, voir la nuit entière. « Non, je ne vais nulle part Scar. Je... Excuse-moi encore, je ne voulais pas te faire de mal. » « Et bien c'est trop tard, tu m'as déjà fait du mal. » lançais-je à travers un doux murmure. J'étais toujours là, la tête basse, pourtant ravie de savoir qu'il ne partirait pas. Puis je sentis sa main s'emparer de la mienne, un étrange frisson parcourra à cet instant même l'intégralité de mon corps, ses caresses me faisaient frémir. Malgré tout je n'osais pas relever le regard et j'étais extrêmement mal à l'aise lorsqu'il vint me prendre dans ses bras, j'étais crispée, n'osant pas me laisser aller ni montrer qu'à cet instant là j'étais heureuse d'être prêt de lui, mais les sentiments étaient bien trop forts, me blottissant alors contre son torse, laissant balader le bout de mes doigts le long de sa nuque, je vins relever la tête, fixant son regard et lui adressant un sourire, comme si rien de violent n'avait eu lieu auparavant entre eux. « C'est un jeu tout ça, dit, c'est comme ça que tu procèdes pour draguer tes futures proies ? » Demandais-je d'une voix calme, presque à travers un chuchotement, en parcourant du bout des doigts sa joue, j'espérais qu'il m'apporte une réponse sincère, je savais très bien que j'étais banale et comme toutes les autres, je devais éviter toutes les illusions, puis Joe est un garçon séducteur et ce n'est pas un scoop.

Je finis par poser ma tête sur son épaule, le serrant dans mes bras. La cocaïne n'avait quasiment plus aucun effet, la seule chose qu'elle était en train de m'apporter c'était surtout un affreux mal de crâne. « Si je te demande de passer ta nuit ici avec moi, tu le ferais ? » je n'avais pas envie d'avoir à faire face à la solitude pour le reste de la nuit, je voulais rester, avec lui, même si c'était pour que l'ont se disputent, peu importe, je voulais sa présence. Je comptais l'obtenir. J'ignorais s'il était sincère avec moi. Et cette situation me faisait peur, je ne comprenais pas pourquoi j'étais si dépendante de lui, pourquoi j'appréciais tant sa compagnie, le sentiment que je ressentais à son égard était bien plus que puissant, il était dévastateur tout simplement.


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UNDER PRESSURE • joe h. grospell _
MessageSujet: Re: UNDER PRESSURE • joe h. grospell UNDER PRESSURE • joe h. grospell EmptySam 26 Juin - 10:18

« Et bien c'est trop tard, tu m'as déjà fait du mal. » Décidément, elle ne manquait pas de répondant! Ses répliques le faisaient presque rire. On aurait dit une petite souris qui tentait de se débattre tant bien que mal. Elle mettait tout la violence que son corps contenait dans ses réponses. Son but semblait incontestablement de blesser Joe. Elle semblait jalouse de son statut, de son succès auprès des filles. Il était clean lui au moins, sans problème, sans souci apparent. Sa vie lui appartenait.

« C'est un jeu tout ça, dit, c'est comme ça que tu procèdes pour draguer tes futures proies ? » Comme elle se trompait! Enfin , pas totalement. Certes, Joe était un charmeur, un séducteur. Il aimait plaire, se sentir désiré, admiré. Il adorait jouer aussi. Le jeu occupait une grande place dans la séduction, et même dans les relations qu'il entretenait avec la gente féminine. Habituellement, il se lassait vite. Une fois la demoiselle dans son lit, il n'y avait plus grand intérêt à poursuivre l'aventure. D'autant qu'une multitude d'autres proies extrêmement attrayantes l'attendaient au dehors. Les réactions divergeaient selon la personnalité de chacune. Certaines se changeait en furie, le traitaient de tous les noms et tentaient même parfois de la frapper. D'autres n'y prêtaient aucune attention, tournaient vite la page car c'est bien connu, un de perdu dix de retrouvés! Enfin, il y avait les pleurnicheuses. Celles qui essayaient de l'attendrir, par tous les moyens, et ce en vain. Celles-ci n'avaient donc absolument rien compris au caractère de Joe. Quand il le fallait, il ne faisait pas de sentiments. C'était un Dom Juan, voilà tout! Un foutu mâle cynique et égocentrique, qui ne recherchait que son propre plaisir.

- Ta méfiance ne te lâches donc jamais? Fit-il en riant.

Il ne pouvait pas répondre. Que dire? C'était un jeu, et ce n'en était pas un. Il s'attachait à elle et souhaitait s'en défaire. Elle l'attirait tout en lui renvoyant de lui une image assez médiocre. Il ne pouvait pas la laisser tomber. Et en même temps, il rêver de fuir, loin, pour ne pas être tentée de la retrouver. Ses sentiments étaient confus. Il ne savait pas si ce qu'il ressentait, cette tempête en lui, cette tornade d'émotions, c'était de l'amour ou non. Comment l'exprimer? Comment l'expliquer?

« Si je te demande de passer ta nuit ici avec moi, tu le ferais ? » Il eut envie de la serrer très fort à nouveau, de lui hurler que oui, bien sûr, il resterait avec elle. Pour cette nuit et pour les autres, si elle le voulait bien. Au lieu de ça, il mit quelques secondes à répondre. Comme si il réfléchissait, comme si il hésitait. Les mots ne lui venaient pas à la bouche. Pas facilement en tout cas.

- Hum, proposition alléchante. Qui ne rêve pas de passer la nuit dans cet endroit sombre, très peu confortable, et en compagnie d'une droguée, qui plus est? Lança t-il sans méchanceté, avec humour. Et si j'accepte, que se passe t-il?
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UNDER PRESSURE • joe h. grospell _
MessageSujet: Re: UNDER PRESSURE • joe h. grospell UNDER PRESSURE • joe h. grospell EmptySam 26 Juin - 12:42


« Ta méfiance ne te lâches donc jamais ? » il rigolait, mais pas moi. En effet, je ne trouvais sérieusement rien de drôle à ma remarque, c'était une question, et je savais très bien que j'avais raison, c'était un jeu à ses yeux. Le fait qu'il esquive une réponse claire à ma question, me fit redevenir réticente. « Tu pourrais être un minimum honnête avec moi et me répondre franchement. Pour te répondre, non, ma méfiance ne me lâche jamais, je ne fais pas confiance aux garçons à la réputation de Dom Juan salopard. » lançais-je sur un ton méprisant et direct. A vrai dire, je disais juste, il était impossible de faire confiance à ce type de garçon, ce type qui profite des filles et de leurs corps juste le temps d'une nuit. J'étais quelque peu vexée par le fait qu'il n'est pas répondu à ma question, cela m'aurait permis en fait d'être fixée et d'éviter toutes sortes d'illusions qui me ferait tomber de haut. Je finis par me détacher de lui, pourtant j'appréciais le contact de son corps contre le mien, de sentir son souffle contre ma joue, cela me procurait un bien fou, mais j'avais envie de lui céder, de poser mes lèvres sur les siennes même si cela n'était qu'un jeu, un défi à ses yeux et cette idée me fit peur. Jamais je n'avais montré mes sentiments à quelqu'un, jamais je n'avais ressenti autant de choses à l'égard d'une personne. Pourquoi lui et pas un autre ? J'étais incapable de répondre.

« Hum, proposition alléchante. Qui ne rêve pas de passer la nuit dans cet endroit sombre, très peu confortable, et en compagnie d'une droguée, qui plus est ? » Cela était dit avec humour, mais je ne le pris pas spécialement bien, et cette remarque venait de me braquer. « Je suis la plupart du temps clean tu sais. Et mes moments de faiblesses je les surmonte grâce à la drogue, oui c'est une méthode lâche et pour ta gouverne, tu ne sais rien de moi, tu ne sais pas mes problèmes, et tu ne sais même pas la raison pour laquelle je fais ça, alors évite de me placer au stade de la pitoyable toxico d'Argentine, car tu es bien loin de la réalité. » « Et si j'accepte, que se passe t-il ? » Je vins approcher mes lèvres de son oreille, lui murmurant un suave « Rien. » puis, je finis par me relever, je n'appréciais pas de me montrer si proche de quelqu'un, surtout quand la personne en question procurait en moi un effet extrêmement particulier que j'étais impossible de déterminer précisément.

« Pourquoi cette question ? Tu voulais quelque chose en particulier ? Que je te donne des conseils pour serrer la petite blonde ... Comment elle s'appelle déjà ... Amy c'est ça ? » demandais-je d'un ton peu aimable, l'histoire entre Amy et Joe avait déjà fait le tour entier de la résidence de La Casa del Sol, et comme ci cela ne suffisait pas, il avait pris probablement un certain plaisir à me raconter cette histoire donc je savais très bien que mon interlocuteur avait embrassé ou plutôt forcé la blondinette à ne pas arrêter ce baiser, et autant dire que cela m'avait fait rentrer dans une colère noire, et j'espérais de tout cœur que cette petite cruche ne voudrait jamais lui pardonner ce comportement peu gentleman. Je le voulais pour moi, et pour moi seule, or de question qu'il succombe à une autre que moi. Tout en attendant sa réponse je faisais alors le tour de l'immense pièce, tout en cachant la colère qui s'emparait de moi rien qu'en évoquant l'affaire entre Joe et la petite blonde.

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