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♣ Hey you !

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♣ Hey you !  _
MessageSujet: ♣ Hey you ! ♣ Hey you !  EmptyMar 29 Juin - 19:41


♣ Hey you !  Img-230350sb60b ♣ Hey you !  Ts1
    Je m'étais encore levé bien tôt pour un jour de vacance, enfin, j'avais pris le rythme des cours et n'arrivais décidément pas à m'en détacher. Habitué à travailler dur pour mes études de médecine, j'en oubliais parfois de vivre. Et puis, je m'étais endormi tard, ne trouvant pas le sommeil, trop de choses encombrant mon esprit. Je pensais à lui, à nous. Je me posais beaucoup de questions, beaucoup trop de questions, et ne fermais plus l'œil de la nuit. Je doutais à présent de mes choix, de moi, et en oubliais un peu de vivre ma vie. Je me réveillais donc difficilement, vers huit heure du matin. Seulement, je n'étais pas vraiment en forme, j'avais du dormir cinq heures à tout casser, et mon corps encore endoloris en subissait les conséquences. Pour parer à cela, je m'étirais du mieux que je pus, en position demie-assise avant de me laisser tomber sur le bon matelas et de fermer les yeux encore quelques secondes. Puis, je me décidais à me prendre en main et à me lever, me bouger un peu. En fait, je n'avais plus vraiment l'habitude des vacances, et les études de médecine, ce n'est pas de tout repos, mais physiquement, rester sur une chaise toute la journée, ce n'est pas compliqué, mais nos cerveaux d'étudiants, eux, étaient en surchauffe. C'est pour cette raison que j'avais décidé de me reprendre un peu en main durant cette pause bien mérité. Je m'asseyais sur le bord de mon lit, attendais là d'avoir retrouvé toute ma lucidité puis allais ouvrir les rideaux de ma chambre. La lumière qui rentra soudain à l'intérieur de la pièce m'éblouit et me fit cligner des yeux un instant, le temps qu'ils adaptent au soleil. Il faisait un grand soleil, comme souvent à Buenos Aires en plein été. La chaleur était déjà étouffante, et il était devenu de plus en plus dur de s'endormir rapidement avec cette chaleur. Je passais ma main dans mes cheveux ébouriffés, et descendais au rez-de-chaussé, encore vêtu d'un caleçon rayé, pour manger quelque chose avant de sortir. J'attrapais à la va-vite un bol, que je manquais de faire tomber et le remplissais généreusement de céréales avant de m'installer confortablement dans le canapé du salon. J'allumais ma superbe télévision écran plat et commencer à bouffer ce qui me servait de petit-déjeuner. Je regardais les quelques informations que les journalistes daignaient nous donner puis quand j'eus fini de déguster mon premier repas de la journée, j'éteignais l'écran. Je rejoignais ensuite la salle de bain, à l'étage. Je mettais mon caleçon dans la panière à linge et me glissais dans la douche. Je fis couler de l'eau plutôt froide, finissais de me réveiller complètement. Un quart d'heure plus tard, tout propre, je m'enveloppais dans une serviette et m'essayais. Cette douche m'avait vraiment fait du bien ! Je m'habiller ensuite pour sortir en ville : Un bermuda gris, un tee-shirt col V noir et des tennis noires aux pieds. Voilà, j'étais prêt ! Je regagnais le hall de la maison, m'emparais de mes clefs de voiture et me voilà parti pour une matinée en ville !

    Après avoir fermé la maison, je pénétrais dans ma belle bagnole et fis tourner le moteur. Je démarrais et partais en direction du centre-ville. Et déjà ... je commençais à penser à Andreas. Je secouais la tête, comme pour me débarrasser de mes pensées, mais rien n'y faisait. Je ne savais plus trop quoi penser de notre relation, mais baisser les bras ne me ressemblait pas, mais pas du tout. Je roulais, roulais, me fis insulter par d'autres automobilistes parce que je ne démarrais pas au feu vert, encore pensif, et ayant du mal à me concentrer sur ma conduite ce jour-là. Je démarrais et commençais à chercher une place. Autours de la grande place, il y a toujours du monde, il vaut mieux s'y rendre à pied ! Après un bon moment à tourner pour trouver une place pour me garer, je finis par trouver une parking. Je descendais de la voiture, fermais celle-ci à clef et marchais en direction de la plaza de mayo comme on la nomme par chez nous.

    J'atteignais enfin la place, celle-ci était bondée de monde ! Par le temps qu'il faisait, les gens avaient tendance à sortir ! Je décidais de me rendre directement chez le disquaire, son magasin n'étant pas très loin de l'endroit où je me trouvais actuellement. Je pénétrais alors dans la caverne d'Ali-Baba du disque. En habitué, je me rendais directement à l'endroit des albums de rock, à la recherche de vieux groupes. J'entamais alors tranquillement mes recherches, prenant le temps pour chaque disque.
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MessageSujet: Re: ♣ Hey you ! ♣ Hey you !  EmptySam 3 Juil - 17:14

    Les rayons de soleil se glissaient à travers les carreaux, s’accrochant quelques secondes à mon visage avant qu’un nuage moutonneux tamise légèrement la lumière. La bonté de ce cumulus n’évita cependant pas mon réveil d’extrême mauvaise humeur. Ça m’apprendra à ne pas fermer les stores. L’esprit encore un peu brumeux, j’attrapai un de mes oreillers et le lançai brutalement sur le mur. Juste histoire de se défouler pour ne pas frapper les gens que je croiserais en cette belle matinée. Je touchai le parquet froid de ma chambre du bout des orteils et finalement me levai pour passer sous la douche. En revenant dans ma chambre, Je me vêtis d’un pantalon noir en lin et d’une chemise à manches courtes blanche, jouant la carte du chic décontracté. Seul un Argentin de pure souche pouvait survivre avec des vêtements pareils par une telle chaleur. Je pris ensuite mon chat sous le bras et le trimballai jusqu’à la cuisine pour lui donner sa pâtée qu’il dévora en un temps record tandis que je me servais une tasse de thé à la menthe. Ça, ça me venait plus de mon anglaise de mère. N’ayant pas faim, je me contentai d’avaler cette boisson brûlante, rehaussée d’un anxiolytique et d’un antidépresseur, sauf si je m’étais encore trompé de boîte, par inadvertance, bien sûr. Je lavai pensivement la gamelle de mon félin avant de me souvenir qu’aujourd’hui, c’était mon jour de congé. Je soupirai, c’était bien la peine de me réveiller si tôt. Je me dirigeai donc vers le salon, m’assis dans le sofa et allumai la télévision tout en attirant mon lapin qui traînait par là sur mes genoux. Je jouai avec, ne me passionnant absolument pas pour les infos qui traitaient d’un énième accident de voitures et de nouvelles complètement déprimantes. Je n’avais pas besoin de ça pour faire une dépression, croyez-moi.

    Une fois que mon lapin fut lassé de ma compagnie, je l’enfermai dans sa cage pour qu’il soit à l’abri du chat et décidai d’aller me promener. Autant sortir, c’était une belle journée en perspective, au fond. Et puis j’avais commandé des vinyles chez le disquaire quelques semaines plus tôt, ils avaient dû arriver depuis le temps. Je démarrai donc ma voiture et conduisis jusqu’à la Plaza de Mayo. Evidemment, c’était toujours le bordel pour se garer ici ! Et pour se frayer un passage, avec tous les piétons qui traversaient sans regarder. Je donnai des coups de klaxon intempestifs – mon dieu, me serais-je gouré de médicaments ? – et finis par me dénicher une place miraculeuse toute proche de ma destination. Je remerciai Jésus et continuai à pieds jusqu’au magasin. Le carillon de la sonnette s’enclencha à mon entrée et je souris à une vendeuse, sans doute nouvelle, qui rangeait des piles d’albums. Le gérant avait définitivement bon goût. Apercevant d’ailleurs celui-ci en pleine méditation, chewing-gum en bouche, à la caisse, je me dirigeai vers lui, l’air narquois. « Hola, Juanito ! On ne s’ennuie pas à ce que je vois… » Il m’adressa un clin d’œil complice. « Je ne vois pas de quoi tu parles. » J’émis un léger rire moqueur, tout inclinant le visage vers la nouvelle. « Très jolie, mon vieux. T’as reçu mes vinyles ? » Il rigola à son tour avant de secouer la tête en signe de négation. « Ok, tant pis, j’vais quand même regarder si je ne trouve pas une perle rare dans ton fatras. »

    Je m’éloignai du comptoir et partis vers le bout de la boutique pour farfouiller dans les articles de jazz. C’est alors que je remarquai ce cher petit Jules dans le rayon rock, tout à fait digne de lui. J’allai doucement vers lui, caressant les CDs de l’index par la même occasion, sait-on jamais qu’il y ait quelque chose de bien là-dedans… Je vis qu’il était bien concentré sur la pochette d’un album, voilà pourquoi je ne pus m’empêcher de me glisser derrière lui et d’approcher mes lèvres de son oreille : « Bouh ! » Je n’avais pas hurlé, j’étais quelqu’un de plutôt discret, du moins si on ne comptait pas le fait que j’étais un tyran adorant crier des ordres à ses victimes. J’avais juste pris mon ton le plus sadique qui soit. Han, méchant moi. Jules était un cas très attrayant. Il s’était épris de mon collègue, Jeremiah Livingston. J’avais eu du mal à le découvrir, enfin non, j’avais surtout fermé les yeux au début parce qu’il me fallait un partenaire pour aller draguer au bar et que Jeremiah était juste parfait pour cela. Mais j’avais capté par la suite que Jules aimait beaucoup ce dernier, ce que j’avais trouvé… bah… drôle, en fait. Ça ne me dérangeait pas le moins du monde, à vrai dire, je n’avais jamais compris ces gens qui mettaient des frontières à l’amour. « Alors, tu en es où avec le cœur de pierre de ton Jeremiah chéri ? » amorçai-je avec ironie.




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